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Mentalisme

Les 16 commandements pour détecter le mensonge

Lorsque nous suspectons un individu de mentir, nous avons appris une somme de détails qu’il convient de relever. Notamment au niveau du langage, de sa motricité, de la relation entre ses gestes et sa parole et dans son non-verbal. Apprenez enfin à détecter le mensonge.

Le langage pour détecter le mensonge

Le manque de sincérité d’un menteur le conduit à adopter un langage différent :

  • Des détails inutiles seront utilisés pour convaincre l’auditoire lors d’un mensonge
  • Un menteur n’est pas à l’aise avec les silences ou les pauses lors du dialogue
  • Un menteur utilise souvent un langage distancié
  • Un menteur utilisera plus facilement le sarcasme ou l’humour pour éviter la conversation

La motricité pour détecter le mensonge

Il est difficile de mentir et de réaliser une action motrice en même temps :

  • Un menteur aura peu de gestes amples, et préfèrera les gestes petits, en fermeture, assez rigides et proche du corps
  • Les mains d’un menteur toucheront rarement la poitrine ou le cœur et seront peu ouvertes et plus proches du corps
  • Les mouvements d’un menteur sont courts.

Les gestes et la parole

Le corps ne ment pas, s’il n’est pas d’accord avec la parole, il le montrera :

  • Les gestes et les émotions ne sont pas congruents, ils ne correspondent pas
  • Les mouvements du visage ne sont pas complets, seuls certaines parties du visage bougent pendant que d’autres restent immobiles (exemple du sourire de Duchenne)
  • Les émotions sur le corps ou le visage ne s’affichent pas de manière synchrone avec le discours
  • Un menteurs réalise beaucoup moins de gestes illustrant son discours. Il préférera inconsciemment les gestes symboliques de protection ou de fermeture

Le non-verbal purement

Le non-verbal d’un menteur est relativement typique et particulièrement axé sur la défense :

  • Lors d’un mensonge, une personne peut chercher à positionner un objet (ou meta-objet) entre elle et vous.
  • Une personne coupable qui est accusée est souvent sur la défensive alors qu’une personne honnête sera plutôt dans une position offensive.
  • Un menteur peu avoir de nombreux gestes « parasites » : auto-contacts ou micro-démangeaisons au visage, à la gorge, à la bouche ou l’arrière du corps.
  • Des micro-expressions (1/15s) apparaissent sur le visage lorsque le menteur tente de contrôler ses émotions.
  • Un menteur peu avoir de nombreux contacts visuels avec son auditeur. Il souhaite vérifier si son mensonge est accepté.

Pour finir…

Bien évidemment s’il suffisait de repérer un ou deux signes pour affirmer que l’on fait face à un menteur, tout cela serait plus simple. Hélas, il est nécessaire d’observer une somme significative de signes et de les comparer à une grille d’analyse (en clair « comment se comporte votre sujet habituellement »).

Je vous invite maintenant à tester vos connaissances en analysant ces hommes politiques en plein discours :

Enfin, l’important n’est pas d’avoir eu raison avant de le vérifier, mais de ne pas se tromper après vérification. Restez impartial dans vos analyses et ne divaguez pas dans l’émotionnel.

 

27 Commentaires

  • proxima
    3 mars 2014 à 17 h 18 min

    Bonjour,
    C’est en cherchant quelques détails sur une attitude singulière, que Google m’a gentiment conduit sur votre site.
    Quelle curieuse surprise de lire des témoignage de personnes qui se disent manipulateurs, ou apprentis en la matière… et en sont fiers. Très étonnant de s’exercer en visionnant des vidéos de personnes prétendument (ou réelement) menteuses au moment ou elles s’expriment.
    Or pour décrypter un message non verbal vous oubliez beaucoup de paramètres. Il y a des facteurs de morphologie naturelle du visage, voire du corps. Une gêne peut être d’une toute autre nature (souci personnel, distraction visuelle., public…) et modifier une attitude normale jusqu’à la rendre suspecte. Les hommes publics ne donnent tous qu’une facade et ne peuvent jamais être naturels.
    Maintenant, observer ou être observé à la loupe, ça peut rendre paranoïaque. Il y a même de fortes chances pour que votre regard d’observateur paraisse froid, méfiant, anxieux… je m’arrête là. Je ne me pretends pas mentaliste (pas assez d’intérêt pour les séries TV) mais ma certitude, c’est que la faculté aiguisée d’observation en temps réel ne s’ apprend pas elle est innée.
    En ce qui concerne l’analyse par vidéo, c’est sûrement le fruit d’études poussées, et d’une prédisposition naturelle. Malgré tout, cela peut également aboutir à des avis contradictoires et à des erreurs. Des gens ont été comdamnés par un jury à tort, parce qu’ils avaient une attitude « non conforme ». Attention à ne pas jouer aux apprentis sorciers.

    • Elmasri
      24 juin 2017 à 19 h 17 min

      Bonjour,

      Je suis en partie daccord avec toi je penses qu’il faut avoir un certain esprit ďanalyse qu’on acquiert par expérience mais ce n est pas inée, tout dépend de la vie qu’à mener ľindividu, pour ne pas tomber dans la paranoia ou ľautopersuasion il faut toujours regarder la personne ou la situation ďune manière neutre
      Sinon ça n a pas grande valeur, mais il s’agit tout simplement d’analyse de facteurs, ce n’est pas une science exacte et très peu de personne pourrait être de ŕéel « Mentaliste » moi c est la première fois que je m y intéresse j ai 26 ans et suis quelqu un de très observateur je viens juste m informer, après ce n est que mon avis!

    • De Passage
      5 novembre 2017 à 12 h 10 min

      D’accord avec Proxima. Ce savoir est à utiliser avec prudence et non comme une science exacte. L’émotionnel, les phases post-choc, la sidération, les oublis réels, les erreurs sincères, les amnésies partielles reconstituées inconsciemment, les troubles mentaux, maladies mentales, handicaps comme l’autisme (on imagine sans peine un Asperger raconter son histoire et être détecté comme menteur parce qu’il manifestera l’ensemble ou partie de ces signes), sont des facteurs qui peuvent fausser. Le fait, comme le souligne Proxima, d’être surexposé et observé peut aussi fausser l’attitude (sans forcément que les faits soient faux). Enfin, ne pas perdre de vue que la « vérité » est toujours elle-même un mensonge, puisque c’est un récit en soi, et donc une reconstruction subjective.

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