C’est paradoxal mais c’est pourtant vrai : certains empathiques se battent tous les jours pour … perdre leur empathie. Ils se battent avec eux même pour ne plus ressentir toutes les émotions de leur entourage. Je suis plutôt bien placé pour en parler parce que ce combat me concerne. J’écrirai un billet sur cette facette de l’empathie très prochainement !
En attendant, la majorité d’entre vous aimerait développer son empathie. Je ne peux pas vous donner de techniques « toutes prêtes » pour cela. En tous cas, je n’en ai pas encore trouvées, mais je vais y réfléchir et étudier la question.
Ce que je vous propose dans cet article, c’est une présentation des 5 étapes du processus empathique. C’est ce processus qui se met en marche quand ont ressent une émotion par le biais empathique. Si vous êtes empathique et que vous vous reconnaissez dans ce processus (ou au contraire), j’aimerai beaucoup avoir vos réactions en commentaire !
Si vous n’êtes absolument pas empathique, j’espère que cette mise à plat vous aidera à mieux comprendre ce concept souvent mystifié.
Étape 1, laissez tomber votre grille d’analyse
Nous avons tous une grille d’analyse en nous, qui nous permet de mettre nos interlocuteurs dans des cases, en fonction des expériences et des rencontres que nous avons déjà vécu. Nous jugeons tous nos interlocuteurs, d’une façon ou d’une autre.
Pour développer votre empathie, vous devez vous forcer consciemment à lâcher votre grille pendant la conversation. Ne cataloguez plus votre interlocuteur, forcez vous à croire que cette personne est d’un genre nouveau. Un genre que vous n’avez jamais rencontré auparavant.
Étape 2, enterrez votre égo, enterrez votre « je »
Vous ressentirez les émotions de votre interlocuteur si et seulement si vous vous focalisez sur lui. Pour vous focaliser, oubliez-vous. Ne vous comparez pas avec lui, ne vous mettez pas en avant, ne parlez pas de vous, ne cherchez pas à prendre une place importante dans la conversation. Il est difficile, voire impossible, d’être charismatique ET empathique lors d’une seule et même discussion. Faites votre choix avant d’entamer le dialogue.
Étape 3, déconnectez votre esprit critique pour devenir empathique
En enterrant votre égo, vous arriverez à ne porter aucun jugement sur votre interlocuteur. Ce manque d’esprit critique vous permettra d’écouter et « d’avaler » les paroles de votre interlocuteur sans les analyser ni les critiquer. Vous acquiescerez. Pas pour devenir un suiveur, mais pour devenir consensuel. Pour plaire, pour donner l’illusion d’être en symbiose. En forçant cette symbiose, en vous forçant à être en accord avec votre interlocuteur, la sensation d’empathie viendra d’elle même. On est naturellement empathique avec ses meilleurs amis ou avec sa moitié parce qu’on s’identifie à eux, parce qu’on les connait, et parce qu’on est d’accord avec eux. Le consensus est naturel.
Il extrêmement complexe d’être emphatique lors d’un conflit ou d’un débat un peu chaud avec un tiers. Simplement parce que nous ne sommes pas en phase avec lui.
Étape 4, observez consciencieusement
Dans tous les cas, l’empathie n’est ni un pouvoir, ni une force magique. L’empathie repose essentiellement sur l’observation des gestes, du vocabulaire, de la syntaxe et des micro-expressions.
Par exemple une phrase qui ne se termine pas vraiment, un volume de voix qui diminue, une question rhétorique, une intonation suggestive, un regard qui fuit. Tous ces signaux là doivent vous faire penser que votre interlocuteur cache une émotion ou un sentiment.
Étape 5, devenez votre interlocuteur
En réalité, démasquer un détail qui trahi une émotion cachée n’est pas le plus gros du travail. Le fait est que vous ne devrez pas analyser ce détail de manière pragmatique. L’empathie repose sur quelque chose d’assez ésotérique, sur quelque chose de profond qu’il faut réussir à ressentir intérieurement. C’est pour cette raison que je n’arrive pas à vous donner de techniques concrètes. Ce que je pourrai faire par contre, c’est vous proposer des exercices d’empathie. Des exercices de la vie de tous les jours pour vous forcer à « mettre en route » votre empathie.
Revenons à notre 5ème étape : c’est le moment où vous allez « devenir » votre interlocuteur. Vous n’êtes plus vous, vous êtes lui. Vous êtes en train de faire ce qu’il fait. Imaginez qu’une âme quitte votre corps et qu’elle aille se réfugier dans celui de votre interlocuteur. C’est un peu glauque comme idée, mais c’est un bon moyen de visualiser ce concept de « transfert d’émotions ».
Une fois que vous arrivez à vous mettre dans sa peau, repensez au détail de l’étape 4. Essayez de situer votre interlocuteur dans le lieu et dans le contexte où ils se situent actuellement. Essayez de ressentir son état émotionnel, s’il est confiant ou s’il est mal à l’aise.
Prenons un exemple : vous êtes entrain de choisir un nouveau papier peint pour la chambre commune de votre colocataire et vous. Votre coloc a un caractère de suiveur et s’affirme rarement. Vous savez qu’en lui demandant son avis sur un papier peint du magasin, il vous répondra immédiatement « oui oui il est très beau, si tu l’aimes, on prend ça pas de souci ! ».
Ce genre de personnes est très agaçant, parce qu’on ne sait jamais si les choix que l’on fait qui les concernent les satisfont vraiment. L’empathie est un bon moyen de lire à travers ce type de personnes socialement « molles ».
Tous ces éléments réunis, en plus d’un petit effort de concentration et d’intuition, vous permettront de deviner le sens de petits détails chez vos interlocuteurs. Cette 5ème étape dure, en réalité, environ 50 millisecondes; mais elle suffit à ressentir une émotion, un trait de caractère, une angoisse, une gêne. Cette émotion ne vous envahira pas comme une émotion que vous vivrez, mais plutôt comme un émotion que vous subirez : un frisson intérieur, une boule au ventre, un tournis…
Lecteurs empathiques, pensez à donner votre point de vue dans les commentaires ! 🙂
69 Commentaires
Cyril
12 septembre 2012 à 2 h 21 minBonjour tous,
J’ai adoré ce billet et les commentaires des uns et des et des autres.
Je suis profondément empathique depuis l’âge de 16 ans environ. J’ai vécu à ce moment des expériences qui m’ont touchées profondément et cela a ouvert, ou « reveillé », ce côté empathique en moi.
C’est d’ailleurs à partir de ce moment que j’ai préféré passer du temps avec des filles qu’avec des garçons (et n’y voyez pas seulement par là le développement de ma puberté lool 🙂
Par expérience et théorie je sais que les femmes sont bien plus souvent doté d’empathie que les hommes. Elles suivent davantage leur ressenti, écoutent et analysent davantage leurs sentiments mais aussi ceux des autres.
Selon la théorie de la « process com » développée par un psychiatre américain, Khaler, il existe 6 profils type de personnalité (plus d’infos sur le sujet -> http://www.kcf.fr/la_process_com.php3)
Le type « empathique » est représenté à 50% chez les femmes (j’ai oublié le chiffre concernant les hommes)…
Toujours selon cette théorie, nous possédons les 6 types de personnalités en nous mais nous en vivons pleinement 1 ou 2 maximum au quotidien.
Pourquoi vous présentez cela ? Je crois que le don d’empathie est lié à notre personnalité et qu’il est bénéfique de le développer qu’il soit une composante principale de notre personnalité ou assez lointaine. Mais je ne me fais pas dillusion sur le fait que ceux qui possède cette empathie naturelle l’utilise dans tous leurs rapports sociaux (ou quasi) et que ceux qui doivent la travailler seront toujours limités……au profit d’autres avantages liés à leur personnalité 🙂
[petit aparté sur mon smiley et ma dernière phrase : je l’ai écrite car pendant un instant j’ai ‘ressenti’ ce qu’une personne désirant être empathique pourrait ressentir en lisant ces mots…j’ai donc encore une fois naturellement fais preuve d’empathie dans ma communication…]
Selon Khaler, je suis à la fois empathique et persévérant. Et cela peut s’avérer déroutant parfois tant les besoins et caractéristiques de chacun de ces profils sont différents…
Certains les séparent inconsciemment entre profession et vie sociale extérieure au travail. Je pense à Sabrina (com du 2 nov 2011) qui me semble être dans ce cas.
Florian, j’aimerais t’aider à ne pas jalouser ce qui possède ce don car selon il fait partie intégrante de ta personnalité ou pas. Mais ta personnalité te réserve bien des trésors que tu n’as pas en öre découvert. Je voudrais tencourager à les rechercher car ils seront précieux (et le sont déjà) pour ton entourage. Par ailleurs vous faites visiblement bien la paire avec ta chérie, elle sait mettre le doigt sur ce qu’elle seule peut ressentir par son don naturelle alors que toi tu lui apportes d’autres choses, naturelles chez toi, qu’elle ne pourra jamais avoir d’elle même… J’espère te réconforter par ces quelques mots et tencourager. Pour finir dans ce sens, sache qu’il m’arrive et comme à d’autres plus haut, de vivre douloureusement mon don d’empathie car il peut être difficile à gérer 🙁
Enfin, Félix, svp, livrez nous votre article sur la gestion du don d’empathie ! Je vous soumets une attitude que je pense gagnante (et que j’appliquerais malheureusement trop peu encore…pb culturelle ?) qui consiste à partager ses émotions et ce qu’on ressent au sujet des autres. Personnellement je me trouve parfois submerger par les sentiments d’autrui, au point de les confondre avec les miens 🙁
J’attends votre aide 🙂 merci pour tout,
Cyril
vanes
21 octobre 2012 à 14 h 56 minbonjours après lecture des 5 étapes pour moi sais étapes sont naturel j’observe énormément j’analyse en quelque sorte et souvent sans en avoir conscient et a des moment j’ai des déclic et en quelque phrase quelque mots échanger avec mon interlocuteur je peut d’écrire sont caractère sont mental se que la personne désir sont passé ses épreuves traversais et je peut même lui décrit la personne qu’elle peut rechercher avec qui elle pourrait être compatible et quand se déclic m’arrive il y a énormément d’information qui traverse dans ma tête et ‘essayer comme je peut de transformer sais information en mots en phrase je pense être emphatique et mentaliste a la fois mais je ne contrôle pas vraiment se 6éme sens quand sa m’arrive je suis obligé de dire a mon interlocuteur tous se que e peut savoir de lui g »généralement sa ne fait pas peur sa attise la curiosité et mes interlocuteur veulent touours en savoir plus j’analyse aussi toujours toute les option les possibilité de reponse et généralement quand je pose une questions j’ai toujours la réponse avant qu’ont me répondent j’aimerais réellement pouvoir developper d’avantage se dont et savoir l’utilisé quand je le souhaite et non qu’il surgis quand je mis attend pas est ce possible ?
Gat
10 décembre 2012 à 15 h 22 minBonsoir à tous !
J’suis assez d’accord avec l’article de Felix ;
Jeune j’étais un emphatique terriblement emprisonné. Mes émotions se traduisaient par le bonheur et le sentiment des autres. Au fur et a mesure des années je me suis rendu compte de ce problème. J’ai eu la chance de m’en rendre compte jeune car ça a pris beaucoup de temps et de remise en question. Aujourd’hui, je me sers de ma tête sur commande. J’utilise cette empathie naturelle pour avoir la discussion facile et j’analyse très rapidement et de manière synthétique ce qui est dit dans une discussion. Ce côté emphatique est lié à la créativité (je suis musicien) ; Elle est liée en tout cas à tous ce qui touche le cerveau droit (mon cerveau dominant). En fait, tout ce que l’on me dit, est traité dans son ensemble, ainsi je peux répondre en conséquence de manière originale et spontané et faire avancer le débat dans une ambiance cool et sympathique. Les gens qui ne me connaissent pas pense que c’est naturel mais c’est un travail personnel qui est permanent. Aujourd’hui c’est devenu très agréable à vivre 🙂
Bon courage à tous
Vince
14 décembre 2012 à 10 h 45 minBonjour alors moi je n arrive pas a être emphatique et je suis une personne molle comme vous l avez dit et ma copine sa l énerve et j aimerai changer sa le problème avec ma copine a est quel est toubib et quel a bcp plus de répondant que moi et elle croi tjs avoir raison alors a chaque fois que je dit quelqu chose elle me contre dit et dit que je ne suis vraiment pas emphatique je ne sais pas comment faire pour remédier a sa
coulibaly
12 janvier 2013 à 18 h 13 minbonsoir
je pense que je suis empathique mais je n en suis pas certaine ex: j ai une amie qui n as pas d amis dans sa classe parce qu elle a dis des mechanceter à tout le.monde sur msn,il ya
un moment elle c est reconcilier avec une demes amie mais cette amie en a marre d elle et l’evite ,à chaque fois que je vois l autre amie je la vois trisste et mes autres amies se moquent d elle mais je ne suis pas sur de ressentir de l empathie envers elle ou si c est juste de la pitié ?
Mehdi
28 janvier 2013 à 23 h 13 minje comprends votre sentiment au sujet de l’empathie et de la manipulation , moi aussi je me suis cru plus doué que l’etre humain mais ce n’est que foutaises , une oeuvre du diable qui nous pousse a croire que nous ressentons les sentilments des gens pour ensuite detruire les notres , mais j’ai simplement une question à vous poser a tous ceux qui se prétendent manipulateur ou bien doté d’un don une sorte de 6ème sens , ne croyez vous pas qu’a force de vous compliqué autant la vie a comprendre les sentiments d’une personne quand bien même il vous en serait utile , vous vous trouvez vous même manipulé par votre esprit qui vous pousse a manipulé les gens , aucun don n’existe ce n’est pas l’humain qui tire les ficelles n’oubliez pas que vos pieds touche le sol et contentez vous de vivre votre vie , nous ne sommes que des créatures répondant aux volontés de notre créateur !
Natacha
1 mars 2013 à 20 h 40 minBonjour, j’ai bien saisi tout sa mais j’ai une question donc avant de poser ma question je vais vous expliquer exactement se qui m’arrive: je sens quand quelqu’un ment ou même j’ai une sorte d’impression bizarre et sa a toujours un rapport avec des gens qui me sont proche ou pas, je ne pourrai pas dire quoi exactement et sa me frustre de pas savoir exactement, je ne sais donc pas si c’est les sentiments qu’ils ont qui me font cet impression bizarre ou pas, donc je ne sais pas si c’est de l’empathie ou d’une sorte de 6eme sens, est ce que c’est de l’empathie ou autre chose?
Roxane
23 mars 2013 à 18 h 35 minBonjour ! Mes amies pense que je me met trop à la place des gens. Ce n’est pas un défaut pourtant !! enfin je crois… De toute façon, je suis très sensible. Par exemple, si je vois un chien blessé dans la rue, je vais presque en avoir les larmes aux yeux… et je vais essayer de voir s’il n’y a pas un vétérinaire tout proche. C’est énervant ! Et je suis toujours prête à défendre les personnes seules et qui on besoin d’aide, et on dit aussi que je me mêle trop des affaires des autres. Peut on dire que je suis empathique ?
VladOmancien
25 mars 2013 à 0 h 59 minSalut toutes/tous,
Bon j’ai pas tous lus que ce soit l’article ou les commentaires, juste pour apporter ma contribution.
C’est quand tu dis que l’on doit « imaginer » que son âme va vers l’autre, et bien moi j’ai l’impression que c’est l’inverse qui se produit, c’est plus comme si mon âme faisait du mimétisme, comme si elle recopiait se que ressent la personne en face de moi…
Bon c’est pas grand chose, mais voilà ^^
duval
11 avril 2013 à 0 h 05 minVoila je viens d apprendre que je possede le don d empathie comment puis je developper pour le mettre en pratique merci
Kimew
12 avril 2013 à 15 h 18 minL’empathie est une des techniques les plus puissantes pour gagner la confiance de quelqu’un. Pour le manipuler et savoir une grande partie de lui. Rentrer dans la vie de quelqu’un est simple pour moi. Pour la seule et unique raison, que j’ai toujours eu de l’empathie. Je rentre dans la peau de la personne, je ressent ses émotions, sans pour autant en être vraiment touché. Une fois la confiance gagner, les techniques de manipulation sont multiples.
viger maryse
10 mai 2013 à 10 h 31 minl’empathie je connais aussi et j’aime bien, je pensais juste qu’il est évident de l’être et je découvre par mon entourage que ce n’est pas évident pour tout le monde, mais ça leur est égale vu qu’ils ne savent pas ce que c’est, ils ne sont choqués que lorsque que quelque chose ne les touche que personnellement… par contre je ne me ressens pas comme manipulatrice, même si j’essaie d’aiguiller certaines personnes par rapport à ce que je pressent et pour leur ouvrir les yeux, je ne me sens pas pour autant manipulatrice, pour moi un être manipulateur est un être malfaisant qui ne pense qu’à lui et je ne veux surtout pas être ça !
Patrick
3 juin 2013 à 2 h 09 minBonjour!
Mon travail me permet (et c’est même nécessaire) d’user d’empathie à chaque jour. Cela fonctionne, pour moi, naturellement, sans que j’y pense trop. Ce que j’aime le plus de ça, c’est de voir la tête des gens quand je mets le doigt pile sur une émotion ressentie, alors qu’ils tentaient de la dissimuler. Par contre, je ne verbalise pas à chaque fois l’émotion ressentie…ça dépend du contexte et du lien que j’ai avec la personne, mais il est certain que cette émotion me sert d’information pour ensuite mieux intervenir auprès de cette personne.
vicou
16 juin 2013 à 23 h 23 minil met arrivé de ressentir les émotions de certaines personnes qui m’entourent…
et je suis totalement d’accord avec ce que vous dites sur l’âme qui sort du corps mais parfois ça me donne plutôt l’impression que l’âme de quelqu’un d’autres est dans mon corps sans y être invité ^^ et que je ressens malgré moi ses émotions.
mais ce n’est pas tous les jours aussi fort, ça doit dépendre de mon état d’esprit ou de mon humeur peut être…
lorsqu’une personne est dans la même pièce que moi et qu’elle est triste je me sens si mal que ma gorge se serre et mon coeur bat fort. c’est parfois si oppressant que je m’isole dans une autres pièce pour calmer mes émotions…
si ce n’est pas une personne que je connais et que je lui demande pourquoi elle est triste, elle va m’envoyer balader et si il s’agit d’une personne que je connais et que nous sommes en groupe, j’imagine qu’elle ne se confiera pas devant un plus grand public et je ne peux rien faire pour l’aider…
donc je essaye plutôt de travailler sur « l’anti-empathie »
Noirtsa
2 juillet 2013 à 0 h 12 minSalut, je peux moi aussi ressentir les émotions, mais pas seulement des personnes ou autre animal ayant des emotions, je parle de chiens, chats, je ressent egalement les émotions des lieux s’il c’est passé quelque chose de ressent. Je ressent aussi les auras de certaines personnes, qu’elle soit inconnue ou trés proche. Et je ressent aussi les heurt, désagréments et autres peu de temps avant que ca n’arrive (genre 10min). Voilà, je me demandais si tout ca faisait parti d’un truc psychologique.
goonter
7 septembre 2013 à 2 h 36 minBonjour cher(e)s mentalistes,
Je suis nouveau sur ce site et je remercie Felix pour ce blog et les autres mentalistes pour les commentaires qui permettent de mieux comprendre les explications de Felix.
Heureux de faire parti et d’agrandir la famille des mentalistes.
Concernant l’empathie, selon ma compréhension des explication de Felix et les commentaires je retiens ceci: il faut analyser la parole, les mots, la gestuelle…de l’interlocuteur pour savoir dans quel état d’émotion il se trouve (s’il ment, est gêné, faché…) donc ne pas se déconnecter de l’esprit critique.
Si on ne le fait pas alors l’empathie est une forme d’intuition.
Il faut aussi avoir une grille de lecture pour chaque personne (plus facile avec ceux qu’on connait bien) car chaque personne ne s’exprime pas de la même manière.
Mais c’est difficile pour ceux qu’on ne connais pas, aussi difficile pour ceux qu’on connait (cela dépend de l’état d’esprit dans lequel ils se trouvent).
Voila, si je me trompe c’est que j’ai besoin d’une autre explication. Je comprends très vite après plusieurs explication lol
A + !!!
Julien
30 septembre 2013 à 12 h 19 minBonjour,
Je suis actuellement en train de lire ton guide, et j’ai donc été naturellement redirigé vers ce sujet sur lequel je voudrais apporter une petite correction quant à une négation que je juge incorrecte.
« Il est difficile, voire impossible, d’être charismatique ET empathique lors d’une seule et même discussion. »
Il est au contraire facile d’accorder les deux, l’empathie permet vraiment d’apporter une touche de mystère et de confiance en soi, le tout subtilement, il suffit de savoir la tourner en sa faveur.
Je m’explique :
Dans le cas où l’on est capable de ressentir les sentiments de quelqu’un, on a un avantage, un gros. Il suffit d’observer l’alentour, bien souvent personne d’autre n’a remarqué la chose ( surtout quand c’est un malaise, une mélancolie, ect… ). Engager une conversation avec un sourire, et peu à peu mettre le sentiment sur le tapis vous distinguera comme tout simplement quelqu’un de SENTIMENTAL, de plus fin, et bien évidemment le sourire et l’aisance apporte le charme. Les deux premières impressions à votre égard ne vont qu’amplifier la troisième, non seulement vous avez les « couilles » de lui en parler, mais vous mettez en plus la personne à l’aise ce qui s’associe irrévocablement à l’intelligence et au charisme… Et ça, ça vaut de l’or.
Bel article en tout cas, merci. 🙂
MARIE
29 juillet 2014 à 22 h 37 minJe voulais juste préciser que l’empathie s’apprend assez aisément, j’ai fais un bac pro commerce, et pour information, on y apprend l’empathie.
Après, je pense naturellement que des personnes sont plus empathique que d’autre, et je pense en faire partit, vu que rien que de regarder un film d’horreur par exemple je ne « peut » pas car je me métrai a chaque fois a la place de la victime et s’est « chiant » ^^’
Je rajoute aussi par rapport a Julien, je pense effectivement que cela fonctionne, c’est vrai que dans ses situations ou l’on trouve le malaise, et qu’on continue de parler en restant avec un peu d’empathie, la personne nous dévoile X ou Y choses de sa vie, aprés si on veut « séduire » ( ce qui est je pense l’un des objectifs les plus convoités) il ne faut pas rester trop passif dans cette situation, j’ai quelques fois trouver le malaise de certaines personnes, mais vu que je suis trop rester passif a mon sens, le retour était qu’elle pensait de moi que j’était sympa a qui on peut se confier etc mais comme un amis, et aprés pour renverser cette tangente de : tu est mon meilleur amis, a veux tu sortir avec moi. Je vous laisse deviner la tache ^^’
Pops11
8 septembre 2014 à 2 h 29 minBonsoir,
Il me semble me rappeler Félix que l’on m’ait dit que tu étais ami avec certains membres du site street-hypnose?
Cela m’étonne donc qu’aucun d’eux n’ait réagit sur cet article (très bien écrit, soit dit en passant) à propos de l’empathie. Tu cherchais quelque chose pour apprendre à développer cette capacité? La transe hypnotique le fait naturellement 🙂
Je n’ai pas trop idée de l’étendue de tes connaissances dans le domaine, toutefois, je te laisse mon mail ci-dessus si tu souhaites en discuter.Je pense que cela pourrait beaucoup apporter de rédiger un article là dessus. De mon côté, je m’intéresse justement au mentalisme, en termes de recherches en liaison avec l’hypnose.
Bonne soirée à toi et à toute personne lisant ce post 🙂
adeline
29 septembre 2014 à 23 h 11 minBonsoir à tous
Voilà moi je recherche plutôt des réponses qui comme beaucoup me viendront toute seule en écrivant mais je sais qu ici je vais pouvoir l.écrire et en parler sans être vu comme une folle
J ai passée mon enfance à écouter à analyser les gens inconsciemment J ai maintenant 29 ans et voilà mon souci quel que soit la personne avant même que celle ci ne parle je vais pouvoir la décrire des fois même en la lisant sans la voir comme une psychanalyse
Quand celle ci s exprime je ressent le mensonge comme ce qu elle va ressentir en me raccontant son histoire,je dis histoire parce que inconsciemment les gens me vide leurs sacs même sans que ses multiples personnes ne me connaissent.la joie amour peine tristesse anxiété peur,les personne avide mélancolique froide manipulatrice… J y ai le droit
Mon problème maintenant c est que tant bien que mal je ne rentre pas dans leur jeux J ai la fâcheuse tendance à M empêcher de m exprimer parce que je sais ce qui va choquer blesser ou faire réagir mon interlocuteur et ça en devient vraiment nuisible parce que ce manque de tact est parfois blessant
Mon stade actuel en plus de ressentir les gens parce que je ne peux appeler ça autrement est qu ils ont des couleurs ou plutôt des voiles au dessus d eux plus comme du feu de l eau de la terre de la feuillure du gris orangé et la je suis perdu parce qu au fur et à mesure que ces personnes parlent les couleurs humeur et aspect changent et c est assez flippant je ne le contrôle vraiment pas
Ce que J ai par contre et que J arrive plus à contrôler c est l instinct et la dématérialisation les lieux triste vide je vais pas dire hantée mais présant ou oppressant quand je rentre dans une maison je vois son vécu et comment la rendre joyeuse
Voili voilou pour ma part
Pops
5 janvier 2015 à 0 h 16 minSalut Adeline, je doute que tu repasses sur ce sujet un jour, mais si cela arrive et que tu souhaites me contacter, n’hésite pas à passer sur le forum street-hypnose.fr et parler à pops11.
Ce que tu as (hormis une très forte empathie), est appelé une synesthésie. La tienne en particulier, serait celle des « auras ».
Les synesthésies sont reproductibles sous hypnose, on peut aussi bien entendu les amplifier ou apprendre à les contrôler. Mais l’intérêt premier que je trouve dans le travail avec des synesthètes (c’est mon cas, même si ma synesthésie n’a rien à voir avec la tienne) c’est que l’on peut apprendre à comprendre sa synesthésie en plus de la contrôler et ainsi ne plus vraiment la vivre comme une tare mais plutôt comme un don. (Attention, je n’entends pas par là une ADN particulière ou une quelconque forme de magie. La synesthésie est quelque chose que nous pouvons tous développé et consiste simplement en la perception d’un stimuli sensoriel par un autre sens que celui habituel (exemple, entendre les couleurs, voir la musique, etc…). Cela peut aussi s’appliquer dans des mélanges de sens (exemple, sentir et voir les couleurs). Il s’agit de quelque chose de très utile, dans des domaines tels que la mémorisation par exemple.
Je suis partant pour t’aider à gérer ta synesthésie si tu le souhaites (par skype par exemple), trop de gens ont été traité de fous dans le passé, là où l’on aurait pu les qualifier de génie. (Mozart synesthète par exemple).
Bonne journée à toi.