La manipulation est un terme fourre-tout qui englobe beaucoup de choses. En dehors des techniques de manipulation sophistiquées que j’ai pu expliquer ci et là, il existe des codes sociaux très simples qui, s’ils sont bien appliqués, possèdent la même puissance que bien des techniques d’influence sociale.
Il existe globalement deux types de manipulation : la manipulation passive et la manipulation active.
La manipulation passive, c’est quand l’environnement influence la victime.
Si vous donnez rendez-vous à quelqu’un dans une pièce froide et sinistre, son comportement ne sera pas le même que si vous lui donnez rendez-vous un jour d’été au bord d’une piscine. Ce n’est qu’un exemple, les techniques de manipulation passive sont nombreuses. J’ai publié une vidéo à ce sujet il y a quelques semaines, cliquez ici !
Au contraire, les techniques de manipulation active sont mises en place par le manipulateur lui même. La majorité des techniques que j’explique sur le blog sont des techniques de manipulation active : choix des mots, adaptation de la gestuelle, format des phrases etc.
Au milieu de ces deux grandes familles, il y a ce que j’appelle les codes sociaux. Ces codes regroupent les bonnes manières, le sourire, la politesse et globalement toutes les marques d’intérêt que l’on peut porter à son interlocuteur. C’est ce dernier point qui va nous intéresser aujourd’hui.
Selon moi, la règle de base pour réussir en société est la suivante : « Les autres ne vous portent de l’intérêt que s’ils pensent que vous vous intéressez à eux. » N’essayez même pas de manipuler quelqu’un qui se fiche de vous et qui ne vous accorde aucun intérêt, ça sera peine perdue. Mais alors…
Comment montrer aux autres (ou comment leur faire croire) qu’on leur accorde de l’intérêt ? Plusieurs réponses possibles. Ma préférée est celle-ci : en les appelant par leurs prénoms.
Appeler quelqu’un par son prénom signifie beaucoup de choses :
- Si vous ne connaissez pas votre interlocuteur personnellement mais que vous l’appelez par son prénom, cela veut dire que vous avez pris la peine de chercher son prénom quelque part.
- Si vous ne connaissez votre interlocuteur que brièvement, cela veut dire que vous avez pris la peine de vous souvenir de son prénom.
Appelez les gens par leurs prénoms (ou par leurs noms si l’échelle hiérarchique vous l’oblige) et je vous assure qu’ils vous le rendront bien.
C’est Julio Potier qui m’a fait penser à écrire cet article. Il m’expliquait qu’à la caisse des magasins ou au restaurant, il se débrouillait toujours pour lire l’étiquette accrochée sur le torse des gens et ainsi connaître leurs prénoms. De cette petite attention bénigne se dégage quelque chose de fort : les gens lui font confiance. Il peut alors demander un extra de frites au restaurant, faire passer une réduction dont la date est dépassée à la caisse et j’en passe.
Dans mon article « 6 techniques pour manipuler votre boss lors d’un entretien d’embauche« , j’explique qu’utiliser régulièrement (mais sans abuser) le nom de votre interlocuteur pendant la discussion est une bonne chose, cela flatte son égo. Le principe est le même avec les prénoms !
En ce qui me concerne, j’utilise toujours le prénom des gens pour discuter sur Internet. Or de question d’utiliser leurs pseudonymes même si j’y suis obligé par moment ! J’accorde beaucoup d’intérêt à mes lecteurs. Pas facile de le montrer derrière un écran… Je pense qu’utiliser leurs prénoms est la moindre des choses. Je vous le recommande si vous voulez créer des liens avec votre communauté Internet.
Deux choses importantes à retenir dans cet article :
- Tous les moyens sont bons pour expliciter l’intérêt que vous portez à vos interlocuteurs. Le plus vous vous intéressez à eux, le plus il sera simple de les manipuler si tel est votre objectif.
- Appelez vos interlocuteurs par leurs prénoms pour leur montrer un signe d’intérêt fort.
Il existe bien d’autres moyens de vous créditer. J’y reviendrai prochainement. Merci encore à Julio !
34 Commentaires
Vince
10 juillet 2011 à 17 h 38 minAttention concernant le fait d’appeler un(e) hôte(sse) de caisse ou un(e) serveur (serveuse) par son prénom affiché sur son badge. Ces personnes ne choisissent pas de porter un tel badge, généralement. Cela peut au contraire paraître impoli à la personne. Si j’étais dans ce cas, je penserais « Je ne connais pas cette personne, de quel droit m’appelle-t-elle par mon prénom ? ». Et donc l’effet produit est l’inverse de l’effet escompté.
Félix Boussa
11 juillet 2011 à 8 h 30 minSalut Vince,
C’est clair, il faut faire attention à ne pas s’immiscer involontairement dans la vie privée des gens. Tout dépend de la situation et de l’humeur de son interlocuteur. C’est une technique un peu culottée il faut bien l’avouer. Comme toujours, le culot peut payer… ou faire payer.
Félix
Benoît Jacquemin
7 septembre 2011 à 20 h 52 minVince,
Je pense qu’avant de prendre l’initiative d’appeler un serveur, vendeur ou employeur par son prénom, il est préférable de faire un » rapide débrifing » psychologique de la personne.
Personnellement, quand je rencontre quelqu’un, je regarde toujours son visage. Essentiellement les yeux car ils en disent long sur la personnalité ( je préfère dire la nature, car personnalité n’est qu’une gestuel qu’on a lors de situation bien définie ).
Je peux savoir en moins de 2sec si je peux faire confiance à quelqu’un, si cette personne a un mauvais fond ou non, si il/elle sait manipuler etc. etc. Et je pense qu’il faut faire ça même pour serveur/euse ou vendeur/euse ou employeur, savoir si cette personne est pointilleuse sur les formules de politesses ou non.
Zouzoum
16 mai 2016 à 21 h 34 min« Je peux savoir en moins de 2sec si je peux faire confiance à quelqu’un » ah ok tu es en plein dans le biais cognitif de Halo et le biais de confirmation, fin bref en 2 secondes tu peux absolument pas cerner la nature de quelqu’un, tu vas te juger sur des stéréotypes et des préjugés et tu vas être à côté de la plaque la majorité du temps. Il faut avoir passer un long moment avec cette personne pour « réellement » la connaitre et encore on ne connait jamais réellement les gens
PainKetchup
10 juillet 2011 à 20 h 53 minTiens ! Drôle de coïncidence…
Quand je vais au tabac, soit tous les jours, j’appelle toujours le vendeur ou la vendeuse par son prénom. Sur le moment rien d’extraordinaire, je gagne « juste » un sourire (c’est d’ailleurs pour ça que je le fais, je ne me doutais pas que c’était une technique).
Et puis hier soir, au hasard d’une soirée, on me tape sur l’épaule pour m’offrir un verre, des cigarettes. C’était le vendeur, Julien.
Je ne sais pas si ça à un réel rapport avec le fait que je l’appelle par son prénom m’enfin bon, cet article m’y a fait penser.
Félix Boussa
11 juillet 2011 à 8 h 32 minEn effet, c’est plutôt sympa ! Je pense que la relation que tu as construite avec Julien n’est pas basée que sur l’utilisation de son prénom (enfin là, je ne t’apprends rien). C’est un tout : tu es souriant, agréable et en plus tu te rapproches de lui sympathiquement en utilisant son prénom. C’est une stratégie payante dans 100% des cas !
Merci pour ton retour,
Félix
Romain (Décodeur)
11 juillet 2011 à 12 h 28 minDès que les mots « codes sociaux » sont apparus dans ton article, j’ai directement pensé aux prénoms 🙂 Il est clair qu’il s’agit du b.a.ba. et, dans un contexte de rencontres sociales, tu sors directement du lot en te rappelant du prénom !
Trop de gens pensent qu’il s’agit d’un simple code social (comme se faire la bise) mais finalement peu y prêtent beaucoup d’attention. Mais comme tu le dis, c’est un moyen efficace et facile pour que la personne se sente concernée.
De mon côté désormais, la mémorisation des prénoms est devenu un jeu.
Félix Boussa
11 juillet 2011 à 22 h 07 minIl y a beaucoup de choses que les gens sous-estiment : le prénom, le regard, la politesse… Des choses pourtant élémentaires qui ne nécessitent pas un apprentissage pointu de la manipulation.
Comme d’habitude, merci pour ton commentaire Romain.
Chris
11 juillet 2011 à 22 h 15 minSalut Felix,
Je pense le fait d’appeler l’interlocuteur par son prénom est une technique que j’ai apprise lors de mon stage en négociation, en effet le fait de l’appeler par son prénom relève le niveau d’attention, une marque d’estime.
Julio Potier
12 juillet 2011 à 6 h 18 minBonjour
@vince : Pour le moment, jamais eu de soucis : l’effet de surprise d’entendre son prénom de la part d’un inconnu fait plutôt sourire et invite à être sympathique. Voilà pour mon expérience personnelle à ce sujet.
tewoz
12 juillet 2011 à 15 h 50 minIntéressant comme article, même si dans certain cas cela peut selon moi s’apparenter à de la lourdeur.
Comme le disait Vince, je ne me vois pas appeler un serveur par son prénom au restaurant, cela fait limite arrogant.
Maintenant, pour des personnes que l’on voit régulièrement (un bar que l’on fréquente souvent, la caissière de la supérette ou on passe tous les matins) cela a effectivement un intérêt.
Félix Boussa
13 juillet 2011 à 7 h 54 minBonjour tewoz,
Bien d’accord avec toi, il ne faut pas mécaniquement utiliser le prénom de son interlocuteur, cela serait fou-dangereux.
La puissance de cette technique (et parallèlement sa difficulté de mise en application) réside dans le choix du contexte. A mon avis, il faut sentir une certaine proximité avec l’interlocuteur, une complicité minime.
Par exemple, appeler votre interlocuteur par son prénom s’il existe une tension entre vous et lui ne fera qu’enfoncer le couteau dans la plaie.
Je pense que l’exemple de PainKetchup est le plus simple à comprendre et à mettre en place : un commerçant que l’on voit régulièrement mais avec qui on ne partage rien de plus que le contexte client/vendeur avec sympathie.
malagasy
15 juillet 2011 à 22 h 05 minBonjour à tous,
Merci pour cet article, que je trouve très intéressant comme tous les autres de ce blog d’ailleurs. Cet article me rappelle une anectdode. Ayant travaillé comme tech support informatique, j’avais un collègue qui ne se débrouillait pas du tout techniquement, par contre il était l’un des seuls à avoir les meilleurs statistiques concernant la satisfaction des clients. Je m’était demandé comment il avait fait, puisqu’il n’a pas résolu les problèmes, mais les clients étaient content tout de même après l’avoir contacté. Après avoir vérifié ces conversations, une chose qui m’avait choqué à l’époque c’était qu’il n’arrêtait pas de dire « M. nom_du_client », pratiquement à chaque phrase. A l’époque, j’ai trouvé celà ridicule et exagéré, mais après avoir lu votre article, je pense comprendre maintenant pour quelles raisons au moins les clients l’appréciaient.
Merci encore une fois pour cet article très enrichissant
Félix Boussa
16 juillet 2011 à 11 h 10 minBonjour Malagasy,
C’est exact, cette technique fonctionne à merveille au téléphone.
Lorsque je débutais dans ma carrière, j’étais souvent amené à jouer le secrétaire : appeler des clients et leurs proposer des rendez-vous. J’ai remarqué la même chose que toi : utiliser leurs noms de famille rendait la discussion plus vivante et plus attrayante. Cela me permettait en quelques sortes de développer mon charisme au téléphone.
Merci pour ton commentaire,
Félix
Alexis
15 août 2011 à 20 h 07 minBonsoir Félix
C’est intéressant comme technique, personnellement, je l’ai adoptée il y a quelques temps parce que.. je la trouvait très souvent utilisée dans les films ! Après il faut savoir viser juste, sur les bonnes personnes parce que cette technique peut parfois passer pour offensante ou lourde. De plus, rien qu’une certaine intonation peut donner un effet contraire à celui recherché !
Vos techniques sont très intéressantes ; certaines à utiliser avec beaucoup de précautions, certes, mais dont les résultats sont très souvent d’une surprenante réussite !
Bonne soirée,
Alexis
Félix Boussa
17 août 2011 à 12 h 31 minExactement, il faut doser l’utilisation de ses techniques. Je ne prétends pas offrir sur un plateau des méthodes toutes prêtes à l’emploi. Tu l’as bien compris !
PERRET
23 septembre 2011 à 11 h 24 minMerci Felix je ne me rappeler plus toutes ces tecknique que j’ai appris dans le monde de l’assurances vie cela fait maintenant 3O Ans nous avions regulierment des stages de ce genre le but bien evidement faire emmarger au bas de la feuille joel
Thomas
24 septembre 2011 à 16 h 29 minSalut [insérez-ici votre propre prénom], je suis heureux de te retrouver sur ce forum.
Insérer dans nos phrases le prénom ou le nom de notre interlocuteur n’est effectivement pas anodin.
En écrivant cela, je pense à ces personnes qui m’appellent dans le cadre de « sondages » et ânonnent mon nom au rythme de leur diagramme. A l’évidence, l’effet est désastreux et sentant que ces personnes ne prennent pas un réel plaisir à mon contact, mais suivent un parcours imposé, j’ai tendance à devenir « joueur », pour éviter d’être « franchement agacé ».
Un autre exemple caricatural et agréable : un technicien, au cours d’un dépannage à distance, utilisait mon nom dans chacune de ses phrases. Sa démarche était techniquement cohérente et il avait établi une réelle communication avec moi.
Cette fois-ci, j’étais amusé par ces répétitions de mon nom, et je me suis surpris à justifier cette répétition pour y trouver un sens (je me le suis justifié comme : contrainte donnée par sa hiérarchie ; ce qui est probablement faux).
Donc, mes premiers exercices seront : utiliser les prénoms de mes interlocuteurs dans mes phrases, mais avec amour et en recherchant la structure de phrase pertinente pour le faire.
Félix : un grand bravo et de la reconnaissance pour toutes tes infos qui me permettent d’être plus moi même.
Merci à vous aussi, Vince, Benoït, PainKetchup, Jordan, Chris, Romain, Julio, Tewoz, Malagasy et Monsieur Perret, pour vos posts qui permettent de mettre en relief et de comprendre mieux les différentes couleurs de ce sujet.
Félix Boussa
25 septembre 2011 à 14 h 35 minHello Thomas,
Je te remercie pour ton commentaire très instructif et pour tes encouragements !
Kéa
11 octobre 2011 à 14 h 01 minAttention à l’usage du prénom dans l’approche amoureuse. Cette familiarité peut rendre la personne méfiante, la mettre sur la défensive. Elle peut même avoir un caractère intrusif quant à son intimité en bousculant sa zone de confort. La confiance envers l’autre s’établit et se conforte sur la durée, pas le temps d’un café à une terrasse. Elle est fragile. Il en est de même avec toute autre relation. La confiance n’est pas un vain mot. Elle se prouve par des marques.
La répétition du nom peut être agaçante, même insupportable jusqu’au refus du dialogue. Cette méthode doit être accompagnée d’autre signes exprimant la sympathie, l’intéret… Personnellement je la trouve excessive, « lourde », « marchande », visible et donc détectable, peu élégante.
Pour revenir sur le prénom des vendeuses ou caissières sur leurs vêtements, j’ai toujours trouvé cette pratique irrespectueuse de la personne. Elle permet, c’est vrai, d’identifier l’interlocuteur en cas de litige, mais, elle n’a pas été utilisée au début dans ce but. Il s’agissait là, de mettre (de force) l’employée en position d’infériorité par rapport aux clients (celui-ci ne dévoilant pas son nom => déséquilibre relationnel), de créer une proximité de l’enseigne/clientèle, l’employée étant la première personne en contact avec l’acheteur, elle est l’image de la marque (technique de marketing).
Ceci dit, chacun utilise cet outil selon son ressenti, son aisance et l’accueil, l’ouverture d’esprit de l’interlocuteur.
Arthur
2 novembre 2011 à 16 h 14 minJe trouve très interessante ton commentaire Kéa, j’n’avais jamais songé que les noms des vendeuses étaient mis pour qu’elles soient en infériorité face aux clients.. Même si je la trouve interessante, elle me parait légerement poussé, à la base peut être était ce seulement pour que cela soit plus simple pour les appeler dans les rayons plutôt que d’arriver en disant : » Eh oh madame.. »
Kéa
7 novembre 2011 à 22 h 53 minSi vous saviez comment les caissières sont considérées…
Elles ne sont pas mes copines! pourquoi ne pas inscrire leur nom de famille?…
Je ne dis jamais: « eh oh madame… », je dis: « s’il vous plaît Madame… ». Comme je ne m’adresse jamais à des personnes âgées en employant les mots de « mamie » ou « papy », je dis Madame, Monsieur. C’est une façon d’accorder à mes interlocuteurs le respect qu’ils sont en droit d’attendre de ma part. De même, je n’interpellerais pas une personne que je connais peu ou pas, en le tutoyant d’emblée et en l’appelant par son prénom. Il s’agit là d’une notion de distance qui permet à chacun de se sentir à sa place et de préserver, d’assurer une certaine « sécurité ». Cela fait partie de codes sociaux normaux. Passer outre, c’est commencer à entrer dans une proximité qui peut se retourner contre celui qui prend cette initiative sans y être invité… Attention au but recherché. La complicité s’installe dans le temps, en fonction des individus et de la situation. Je me répète, je sais, mais cette pratique est tellement répandue.
Une petite remarque, en passant qui n’a rien à voir avec ce qui précède, quoi que…
Pour rester dans ce même registre de « la proximité »… L’appellation « collaborateur », terme flatteur, utilisé à tort et à travers, pour exprimer l’appartenance à une même famille, à celle de l’entreprise, m’énerve souvent par son hypocrisie « égalitaire ». Je me demande souvent si ce salarié, une fois licencié, se sentira aussi impliqué dans sa « collaboration »… Ce n’est pas qu’une terminologie…^^
Michael
11 mai 2012 à 13 h 53 minSalut,
Très bonne article.
Je pense que cette astuce ne doit être utilisé que sur des personnes dont ont souhaite attiré la sympathie car elle peut se révéler problématique pour ?? l’apprenti manipulateur ?? qui n’a pas encore une bonne mémoire. (j’en suis une victime)
je me souviens l’avoir lu quand j’étais encore bien plus jeune, en parcourant le « Livre Comment se Faire des Amis » que j’avais emprunter à un proche.
Le fait est que retenir le nom de tout un chacun (ceux pour qui on n’a pas vraiment de sympathie, ou qu’on ne souhaiterai pas en faire des amis, ….) attire la sympathie de ces personnes envers vous, et eux vous considère.
Pour la petite histoire …
Heureux d’avoir découvert un grand secret, je me suis mis à l’appliquer à tord et à travers, Mais quelques semaines ou quelques mois plus tard quand je rencontrais ces mêmes personnes qui eux se souvenais de nom nom » Surement qu’il ne retienne que le nom des personnes qui leur marque ou qui on attire leurs attention » et que moi j’avais oublié le leur, me mettait dans une situation embarrassante ,car j’étais censé connaître leur nom. Me voilas qui discute donc avec des personnes que je remarque physiquement, mais dont j’ignore le nom.
C’est un peu comme si le manipulateur ce fait manipuler.
c’est une expérience que j’ai vécu bien plus jeune et certain peuvent en être victime.
L’une des Astuces est donc de savoir dans un première temps organiser sa mémoire enfin d’enregistrer et d’associer les noms aux visages qu’on rencontre.
Pour ma part, ayant une mémoire visuelle beaucoup plus active, j’associe par exemple le visage d’une nouvelle connaissance à celle d’une ancienne portant le même Nom ou donc le nom de rapproche le Plus. ça me permet ainsi d’accroître mon répertoire et je m’en sort ainsi.
Michael, et Merci encore pour vos articles tous intéressant et captivant.
Michael
11 mai 2012 à 13 h 53 minSalut,
Très bonne article.
Je pense que cette astuce ne doit être utilisé que sur des personnes dont ont souhaite attiré la sympathie car elle peut se révéler problématique pour ?? l’apprenti manipulateur ?? qui n’a pas encore une bonne mémoire. (j’en suis une victime)
je me souviens l’avoir lu quand j’étais encore bien plus jeune, en parcourant le « Livre Comment se Faire des Amis » que j’avais emprunter à un proche.
Le fait est que retenir le nom de tout un chacun (ceux pour qui on n’a pas vraiment de sympathie, ou qu’on ne souhaiterai pas en faire des amis, ….) attire la sympathie de ces personnes envers vous, et eux vous considère.
Pour la petite histoire …
Heureux d’avoir découvert un grand secret, je me suis mis à l’appliquer à tord et à travers, Mais quelques semaines ou quelques mois plus tard quand je rencontrais ces mêmes personnes qui eux se souvenais de nom nom » Surement qu’il ne retienne que le nom des personnes qui leur marque ou qui on attire leurs attention » et que moi j’avais oublié le leur, me mettait dans une situation embarrassante ,car j’étais censé connaître leur nom. Me voilas qui discute donc avec des personnes que je remarque physiquement, mais dont j’ignore le nom.
C’est un peu comme si le manipulateur ce fait manipuler.
c’est une expérience que j’ai vécu bien plus jeune et certain peuvent en être victime.
L’une des Astuces est donc de savoir dans un première temps organiser sa mémoire enfin d’enregistrer et d’associer les noms aux visages qu’on rencontre.
Pour ma part, ayant une mémoire visuelle beaucoup plus active, j’associe par exemple le visage d’une nouvelle connaissance à celle d’une ancienne portant le même Nom ou donc le nom se rapproche le Plus. ça me permet ainsi d’accroître mon répertoire et je m’en sort ainsi.
Michael, et Merci encore pour vos articles tous intéressant et captivant.
Splash
8 mars 2013 à 18 h 54 minSalut, tres bonne technique mais appeller une fille par son prenom ou avec elegance mlle xy est ce la meme chose ou c’est plus galant?
Homim
9 mars 2013 à 22 h 02 minSalut,Je me demande si on pouvait appeler par son prenom une fille qu’on veut ajouter comme amie (dans le monde reel pas sur internet) mais sachant qu’elle me connait pas or je connais son nom et prenom en entandant parler d’elle ou quoi que ce soit?
Homim,
Philippe
16 juin 2013 à 19 h 10 minBonjour à tous et bonjour Kea , Je suis complètement « novice » concernant la manipulation , mais naturellement pour créer un lien dans le but de dynamiser mon entreprise j’essaies d’appeler un maximum les personnes rencontrées par leur prénom . Un jour , j’ai demandé le prénom d’un serveur ( je le connaissais depuis 5 minutes ) .le résultat à été une mauvaise réaction et j’ai tout de suite compris que je n’avais pas créer de lien avant donc c’est normal nous étions des inconnus . J’ai donc une question : suite au post de Kea , je me pose beaucoup de questions car je ne pense pas que ce soit irrespectueux à certaines conditions bien sur ( je ne vais pas entamer de discussion avec quelqu’un qui est triste (expression visage) . Que penses-tu Kea et que pensez vous de » mademoiselle Marie , pouvez vous m’aider à choisir ?! » est-ce la même chose que ressent cette vendeuse ?! Ou au contraire le « mademoiselle » lui donne de l’importance par rapport à ce qu’elle voit toute la journée . C’est une opportunité de la faire sourire avec l’intonation et la gestuelle bien sur (des que je réussis à faire sortir un sourire a n’importe qui je suis content et ce sans arrière pensée commerciale ) Merci a vous et merci à Félix pour ce livre que je vais lire de ce pas .
sojona
13 février 2014 à 9 h 03 minBonjour à tous!
Dans chaque technique, le manipulateur doit trouver le bon équilibre ( comme dans tous). Pas assez ou trop ne donnera pas le même résultat, on est d’accord.
Je vois un autre point d’application sur cette technique:
Je suis secrétaire dans un lycée et je tutoie et appelle les enseignants par leur prénom naturellement mais pas à tout va.
la situation:
Une enseignante sous pression qui commençait à monter le ton:
J’ai commencés ma phrase par son prénom sur un ton calme et posé ce qui a casser la dynamique et a diminué la tension puis j’ai pu argumenter pour la rassurer.
qu’en pensez-vous?
(merci pour ce blog riche en infos et echanges)
Big Da
12 septembre 2014 à 12 h 07 minBonjour,
Je suis tombé sur votre site par hasard. J’avoue avoir lu presque tous les articles, je trouve votre blog très intéressant.
J’ai un métier ou je fais de la prospection téléphonique. J’appel des gens qui portent un intérêt à mes activités via des pubs sur internet et ensuite je les contacts afin de concrétiser les choses. Dans l’esprit de la démarche je me place dans une position d’offreur.
lors d’un premier contact téléphonique, vaut il mieux appeler les gens par leur nom ou leur prénom ?
j’ai souvent peur d’être intrusif si j’utilise le prénom.
Qu’en pensez vous ?
Félix Boussa
16 septembre 2014 à 17 h 43 minBonjour Big Da,
Je pense que tu as raison, dans le cadre de la prospection il vaut mieux utiliser le nom de famille. Cet article prend quelques raccourcis mais généralement, il vaut mieux y réfléchir à deux fois avant d’utiliser le prénom de quelqu’un. Surtout dans le cadre professionnel. Encore plus dans le contexte de la prospection, dans lequel les rapports peuvent être tendus.
Silvan
17 août 2015 à 18 h 39 minAyant travaillé dans la restauration j’ai toujours essayé de connaitre le nom de mes clients régulier, ça créer un lien de confiance, le client se sent à l’aise et supérieure aux autres clients et pour ma part mes pourboires augmentait. Ce qui était encore plus top c’est quand j’engageais une conversation avec un client je finissais par demander le prénom, quelques jours ou semaines plus tard le client revenait et je le saluait par son prénom je vous garantit la surprise et ça marchait de même pour les pourboires.
jean pierre
12 novembre 2015 à 11 h 45 minBonjour, très instructif, et quand une de vos ex vous appelle dans les messages vocaux ou sms par bonjour jp, qu’elle signification ça a? alors que l’on se connait et que malgré vous redevenez complice au point de partir en weekend ensemble……….moi je trouve agaçant, parce que j’ai l’impression d’être un inconnu qu’elle vient de rencontrer………j’aimerai avoir votre avis!
Béna
28 novembre 2017 à 9 h 47 minEh bien je ne partage pas du tout votre point de vue ! Je trouve qu’on ne devrait pas se permettre d’appeler spontanément un inconnu par son prénom. C’est totalement intrusif. Et à fortiori une inconnue, si l’on est un homme. Ça a quelque chose de paternaliste et de condescendant, un peu comme si on impliquait un rapport hiérarchique de domination.
Je déplore que ce soit encore jugé acceptable de le faire avec les personnes « de service » (vendeuses, serveurs, femmes de ménage, concierge, etc.), même après qu’une certaine familiarité se soit instaurée du fait d’un rapport de travail :
– Linda, vous n’oublierez pas de passer l’aspirateur dans la chambre du petit !
– Oui Madame.
Vous saisissez ?…
Dans le même ordre d’idée, mais avec le nom de famille affublé du mot « petit » :
– Mon petit Dupont, vous me classerez cette affaire je vous prie !
– Bien Commissaire.
Je viens d’une famille modeste où mes parents ont dû faire les besognes ingrates des autres pour m’élever. Je sais ce que cela implique comme ressenti : même avec toute la gentillesse, innocence et bonne volonté du monde, cela implique que le locuteur se sent autorisé à vous traiter avec familiarité parce que vous faites un travail de service. En se croyant cool, il ne se rend pas compte qu’il vous traite comme un larbin.
James
4 janvier 2019 à 11 h 03 minReconnaitre une personne par son nom et le traiter comme un larbin sont 2 choses bien differentes. Vous etes seul juge de les differencier sans les apparenter.