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Philosophie

Le coeur ou la raison, que faut-il écouter ? La réponse de Blaise Pascal

Pascal, c’est l’histoire d’un homme brillant, à la fois mathématicien, physicien et philosophe qui vivait au XVIIe siècle. Surdoué, il écrit des traités mathématiques à 17 ans, et crée la première machine à calculer (la Pascaline) à seulement 19 ans. Oui, Pascal et son cerveau ont de quoi nous faire complexer.

Mais, à 31 ans, sa vie change du tout au tout. Dans la nuit du 23 novembre 1654, après un grave accident, Pascal a une intense vision religieuse. Il ressent en lui la présence de Dieu et croit même lui avoir parlé, alors il se convertit aussitôt au christianisme. Suite à cette expérience mystique, le scientifique dépose sa blouse blanche, et fait de nombreuses retraites à l’abbaye de Port-Royal.

C’est à ce moment là qu’il commence à philosopher. Il entreprend un énorme travail théologique, qui consiste à montrer l’excellence de la religion chrétienne pour l’homme. Parmi ses nombreuses réflexions, il aborde certains paradoxes philosophiques comme : la raison et la foi, la vie et la mort, l’infini et le néant… Ses Pensées seront publiées quelques années après sa mort.

pascalPascal, c’est donc l’histoire d’un scientifique, qui a mis de côté sa raison, pour laisser parler son coeur et sa foi. Et vous allez voir que sa philosophie peut vous inspirer et vous aider dans vos choix du quotidien. 

Si vous aussi, vous vous dites :

  • « Je préfère écouter mon cerveau que mon coeur, au moins lui, il ne me trompe pas »
  • « Il vaut mieux faire des choix rationnels, c’est plus prudent »
  • « J’aimerais écouter davantage mon coeur, mais je ne lui fais pas confiance »

Pascal vous aidera à y voir plus clair.

La raison, le coeur… C’est quoi son problème à Pascal ?

Pascal se demande si notre raison (= faculté de l’esprit cherchant à comprendre et à expliquer) est le seul moyen d’accéder à la vérité. En tant que scientifique, il sait à quel point la raison est importante et qu’elle est puissante — sans sa raison, il n’aurait jamais créé de calculatrice.

Mais, a-t-elle assez de force pour s’auto-suffire ? Peut-on être sûr que notre raison ne nous trompe pas ? Certes, la raison explique, décortique, démontre, cherche les causes rationnelles, pour exposer une vérité incontestable et universelle à la vue de tous.

Cependant, dans la vie de tous les jours, est-ce que tout ce que nous vivons doit être forcément appréhendé par la raison ? Ne faut-il pas supposer que certaines choses sont au delà de la raison, et sont connues par une autre faculté, une espèce d’intuition immédiate que Pascal nomme le « coeur » ?

Le coeur, c’est cette petite voix au fond de nous que l’on néglige parfois. Parce que plutôt que de nous fier à notre instinct, on préfère écouter notre cerveau. Pourtant, ce que sait le coeur est su sans preuve, mais avec une entière certitude, aussi ferme que celle fondée par la raison. En gros : le coeur peut aussi nous mener à la vérité. Voilà ce que découvre Pascal.

Pascal, c’est le scientifique qui fait la guerre à la raison ?

Il ne lui fait pas vraiment la guerre, tout ce qu’il veut c’est remettre la raison à sa place.

Pour cela, Pascal commence par expliquer que la raison ne connaît que des vérités démontrables (exemple : 1+1= 2). Pourtant, le travail de la raison est fondé sur des principes dits « premiers » (des postulats, des axiomes), c’est-à-dire des principes hypothétiques (pas démontrés rationnellement) qui seraient à la base d’un raisonnement, d’une loi universelle.

Autrement dit, le principe premier c’est une affirmation évidente, qui n’a pas besoin de preuve et qui va servir de fondement à un raisonnement logique. Par exemple, en religion, Dieu serait le principe premier car il est la condition de l’existence du monde — cela est validé dans l’esprit des croyants, et ils n’ont pas besoin de démonstration rationnelle pour y croire.

Même Aristote approuve dans la Métaphysique :

Ce serait manquer de lumières que de vouloir démontrer ces principes premiers. — Aristote

… puisque ces principes sont évidents par eux-mêmes, et sont devenus des vérités universelles (sans que la raison puisse les démontrer).

Pour Pascal, l’absence de démonstration rationnelle de ces principes n’ôte rien à leur valeur. Il considère que ces vérités sont juste fondées autrement, par le recours à une faculté plus haute que la raison, à savoir : le coeur (intuition directe de l’évidence).

Ainsi, Pascal réalise qu’il est illusoire de croire que la raison se suffit à elle-même, qu’elle est la seule à nous permettre d’accéder à la vérité. Il la classe alors dans ce qu’il appelle les « puissances trompeuses » (notre imagination et nos sens en font également partie).

Conséquence : Pascal veut que l’homme cesse de croire sa raison plus puissante qu’elle ne l’est réellement. Il invite l’homme à saisir les limites de sa raison, pour ne plus lui faire confiance aveuglément.

En gros, écouter notre cerveau c’est bien, mais pas tout le temps, car parfois on le laisse nous polluer l’esprit ; alors que si nous suivions les certitudes du coeur, nous saurions exactement où est la voie de notre bonheur. (Et pour Pascal, le bonheur c’est Dieu).

Mais, le coeur, il se trompe jamais ?

Ce qui distingue le coeur de la raison, c’est le besoin incontestable de la raison d’expliquer tout sur tout. Or, il y a des choses qui ne s’expliquent pas et qui se passent de démonstration ! Et ça, seul le coeur peut les saisir. pascal-citation

En effet, dans De l’esprit géométrique, Pascal affirme que contrairement à la raison, le coeur est le seul à connaître les principes premiers (= ces vérités universelles que l’on sent en nous). Ces principes premiers sont tellement forts, que leur définition se passe de démonstration, tant leur évidence est grande et commune à tous les hommes. Par exemple, « Dieu » n’a pas besoin de définition, parce que selon Pascal, seul notre coeur comprend Dieu, et peut nous guider vers lui.

Pareil pour le mot « amour », tout le monde se fiche de sa définition scientifique. On sait tous ce que ça signifie à l’intérieur de nous, car les sentiments n’ont rien à voir avec la raison :

On ne prouve pas qu’on est aimé en exposant les causes de l’amour, cela serait ridicule. — Pascal, Pensées (283-298).

Ainsi, Pascal démontre que dans certains domaines, la raison est impuissante car elle ne peut rien prouver.

La dernière démarche de la raison est de reconnaître qu’il y a une infinité de choses qui la surpassent. Elle n’est que faible si elle ne va pas jusqu’à connaître cela. — Pascal, Pensées (267-188).

Donc notre cerveau ne sert à rien ?

Non, on se calme. N’allons pas dans les extrêmes. Pascal ne s’amuse pas à humilier la raison. Il distingue juste deux manières différentes de connaître la vérité.

  • Les connaissances de la raison : elles sont nombreuses (oui on sait plein de choses), elles sont acquises, apprises mais peuvent être fausses ; car ces connaissances nous viennent des hommes (les scientifiques, les historiens, les sociologues, etc.) Elles peuvent donc être soumises à l’erreur humaine.
  • Les connaissances du coeur : elles sont peu nombreuses, elles nous viennent de notre instinct (en nous), et n’ont pas été soumises à une quelconque influence extérieure. Elles sont donc totalement pures, vraies… Mais elles sont beaucoup trop rares.

C’est donc parce que nos connaissances issues du coeur sont rares, que nous devons les compléter par la raison.

Pascal va même plus loin : il considère que si l’homme est doué de raison, c’est parce qu’en lui, la faculté du coeur est trop peu développée, et qu’il n’est pas habitué à l’écouter.

HELP ! On écoute quoi en premier alors, le coeur ou la raison ?

Venons-en à la pratique.

Pour Pascal, il faut d’abord écouter nos principes premiers (car ce sont les bases, les fondements de ce qui va constituer notre réflexion) et se servir de ces vérités intuitives, données par le coeur, pour découvrir d’autres vérités rationnelles, grâce à notre esprit.

Cela signifie que dans tout ce que l’on entreprend, il ne faut pas négliger nos principes premiers. Pensons d’abord avec notre coeur et notre corps, et réfléchissons ensuite avec votre cerveau. Il faut apprendre à écouter le coeur et la raison, avec autant d’attention l’un pour l’autre. C’est la seule manière d’être dans le vrai, et d’être en totale harmonie avec ses choix et avec nous-même.

Pour finir…

Pascal, c’est donc l’histoire du scientifique devenu religieux, et qui ne vivait que pour Dieu. Son combat acharné a été de transmettre à travers la philosophie, le bonheur que lui apportait la religion. Il est même allé même jusqu’à proposer un pari à ses lecteurs, pour les inciter à croire en Dieu — sacré Blaise.

Ce qui est d’autant plus dingue, c’est que lorsque Pascal écrit cela, nous sommes en plein coeur du courant rationaliste, qui considère la raison comme la reine des facultés de l’esprit. Pascal se met donc à dos tous les penseurs de son temps en critiquant la raison et en valorisant le coeur (sa foi) ; ce que personne n’avait encore fait à l’époque.

Voilà, une fois de plus, la preuve que les génies vivent à contre-courant.

16 Commentaires

  • Mathilde Giacometti
    8 janvier 2017 à 14 h 11 min

    Article très intéressant ! J’ai en revanche deux questions :
    1) Si on sait exactement pourquoi on aime les gens qu’on aime, est-ce que ça veut dire qu’on ne les aime pas vraiment ? Puisque le cœur saisit des choses qu’on ne peut pas expliquer …
    2) Comment faire pour écouter son cœur quand on n’a plus vraiment l’habitude de « ressentir » ?

    • Doria
      9 janvier 2017 à 15 h 09 min

      Merci Mathilde pour votre commentaire !

      Pour répondre à vos questions :
      1- Ce que dit Pascal, c’est que l’amour ne s’explique pas et ne s’appréhende pas par la raison, mais par le coeur. Encore une fois, pour Pascal, l’amour ne se démontre pas, car l’amour se saisit grâce au coeur alors que démontrer, c’est le travail de la raison Ainsi, on ne cherche pas les raisons de l’amour, d’ailleurs, bien souvent, on ne peut expliquer réellement pourquoi on aime. Et c’est ça qui est génial, car le pouvoir du coeur c’est de savoir qu’on est dans le vrai sans pouvoir mettre des mots sur ce que l’on ressent. Ils ne seraient pas à la hauteur de toute façon.
      « On ne prouve pas qu’on est aimé en exposant les causes de l’amour, cela serait ridicule. — Pascal, Pensées (283-298)
      Pour autant, si on sait exactement pourquoi on aime quelqu’un, c’est juste que la raison tente de prendre le dessus sur le coeur. Ce n’est pas un problème en soit, et ça ne signifie pas pour autant que l’on aime pas vraiment. En revanche, le véritable problème selon Pascal, c’est de laisser son coeur se faire écraser par la raison.

      2- Grande question ! Il n’y a malheureusement pas de réponse universelle à cela. Généralement, si « on n’a plus vraiment l’habitude de ressentir » c’est parce que l’on est trop dans le « mental », le coeur et les sentiments sont alors bafoués. Ce qui signifie que tout ce que l’on vit, on ne le ressent plus (dans notre corps, notre coeur, nos émotions), car on intellectualise tout. Et bien souvent, on s’enferme là dedans. Il faut alors apprendre à faire confiance à son coeur, ne plus écouter tous les raisonnements qui envahissent notre raison (car bien souvent ils ne sont pas fondés) pour laisser surgir nos émotions enfouies à l’intérieur… C’est loin d’être facile. La deuxième étape consiste ensuite à accueillir nos émotions : apprendre à les accepter, les appréhender, les comprendre et les écouter, plutôt que de les cacher au fond de nous. Car ces émotions là, même si elles sont douloureuses, elles sont bien réelles. Et tout ce qui compte pour être heureux, c’est d’être et de vivre dans le vrai.

      J’espère que ma réponse vous aidera à y voir plus clair. À très vite sur le Cercle !

      Doria

    • Albert
      18 septembre 2017 à 17 h 28 min

      Chère Mathilde.
      Je ne suis pas d’accord avec Doria (quoique son article soit super intéressant).
      Pour Pascal, la raison n’a pas la capacité à atteindre tout ce que le coeur atteint, c’est clair. Mais cela ne signifie pas du tout que la raison soit séparée du coeur, ni le coeur de la raison! Ainsi, il est tout naturel que tu aies des raisons d’aimer, et même, c’est très bon signe. Mais ce qui doit être le meilleur signe, c’est que ces « raisons » ne te soient pas d’abord données par ta raison, mais plutôt par les raisons de ton coeur. Ainsi, Pascal dit « le coeur a ses raisons que la raison ignore », il s’agit donc bien de « raisons » du coeur. Par exemple, tu vas pouvoir dire, j’aime ce garçon pour sa joie, pour son humour, pour sa tendresse. Ces raisons, ont été les premières causes de ton amour, mais peut-être par le coeur d’abord, parce que sa personne te touchait. Et en y repensant, tu as mis des mots dessus.
      Ce qui est plus difficile, c’est lorsque l’on aime par calcul. Là, il me semble que c’est la raison qui prend le dessus sur le coeur: je l’aime parce que le succès est assuré avec lui. etc

  • Chris
    7 mars 2018 à 16 h 15 min

    Bravo Blaise pascal il a fait qu’écouter son coeur et il a fait le bon choix carje crois que tout homme aspire au bonheur et pascal a trouvé le sien en Dieu, et c aussi mon cas.

  • BOULINGUI Jean-Marie
    4 octobre 2019 à 13 h 47 min

    Bonsoir, cet article est si intéressant que je ne saurais passer sans m’y abonner.J’aime bien ce genre de lecture instructive.

  • BOULINGUI Jean-Marie
    24 novembre 2018 à 21 h 08 min

    Bonsoir, cet article est si intéressant que je ne saurais passer sans m’y abonner.J’aime bien ce genre de lecture instructive.

  • Fatma Tall
    4 octobre 2019 à 9 h 18 min

    Merci de nous élucidé.

  • Fatma Tall
    5 juillet 2019 à 14 h 09 min

    Merci de nous élucidé.

  • Fatma Tall
    5 juillet 2019 à 14 h 11 min

    Merci pour ces articles intéressants.

  • Chris
    4 octobre 2019 à 13 h 47 min

    Bravo Blaise pascal il a fait qu’écouter son coeur et il a fait le bon choix carje crois que tout homme aspire au bonheur et pascal a trouvé le sien en Dieu, et c aussi mon cas.

  • Mathilde Giacometti
    4 octobre 2019 à 13 h 47 min

    Article très intéressant ! J’ai en revanche deux questions :
    1) Si on sait exactement pourquoi on aime les gens qu’on aime, est-ce que ça veut dire qu’on ne les aime pas vraiment ? Puisque le cœur saisit des choses qu’on ne peut pas expliquer …
    2) Comment faire pour écouter son cœur quand on n’a plus vraiment l’habitude de « ressentir » ?

    • Doria
      4 octobre 2019 à 23 h 44 min

      Merci Mathilde pour votre commentaire !

      Pour répondre à vos questions :
      1- Ce que dit Pascal, c’est que l’amour ne s’explique pas et ne s’appréhende pas par la raison, mais par le coeur. Encore une fois, pour Pascal, l’amour ne se démontre pas, car l’amour se saisit grâce au coeur alors que démontrer, c’est le travail de la raison Ainsi, on ne cherche pas les raisons de l’amour, d’ailleurs, bien souvent, on ne peut expliquer réellement pourquoi on aime. Et c’est ça qui est génial, car le pouvoir du coeur c’est de savoir qu’on est dans le vrai sans pouvoir mettre des mots sur ce que l’on ressent. Ils ne seraient pas à la hauteur de toute façon.
      « On ne prouve pas qu’on est aimé en exposant les causes de l’amour, cela serait ridicule. — Pascal, Pensées (283-298)
      Pour autant, si on sait exactement pourquoi on aime quelqu’un, c’est juste que la raison tente de prendre le dessus sur le coeur. Ce n’est pas un problème en soit, et ça ne signifie pas pour autant que l’on aime pas vraiment. En revanche, le véritable problème selon Pascal, c’est de laisser son coeur se faire écraser par la raison.

      2- Grande question ! Il n’y a malheureusement pas de réponse universelle à cela. Généralement, si « on n’a plus vraiment l’habitude de ressentir » c’est parce que l’on est trop dans le « mental », le coeur et les sentiments sont alors bafoués. Ce qui signifie que tout ce que l’on vit, on ne le ressent plus (dans notre corps, notre coeur, nos émotions), car on intellectualise tout. Et bien souvent, on s’enferme là dedans. Il faut alors apprendre à faire confiance à son coeur, ne plus écouter tous les raisonnements qui envahissent notre raison (car bien souvent ils ne sont pas fondés) pour laisser surgir nos émotions enfouies à l’intérieur… C’est loin d’être facile. La deuxième étape consiste ensuite à accueillir nos émotions : apprendre à les accepter, les appréhender, les comprendre et les écouter, plutôt que de les cacher au fond de nous. Car ces émotions là, même si elles sont douloureuses, elles sont bien réelles. Et tout ce qui compte pour être heureux, c’est d’être et de vivre dans le vrai.

      J’espère que ma réponse vous aidera à y voir plus clair. À très vite sur le Cercle !

      Doria

    • Albert
      4 octobre 2019 à 23 h 44 min

      Chère Mathilde.
      Je ne suis pas d’accord avec Doria (quoique son article soit super intéressant).
      Pour Pascal, la raison n’a pas la capacité à atteindre tout ce que le coeur atteint, c’est clair. Mais cela ne signifie pas du tout que la raison soit séparée du coeur, ni le coeur de la raison! Ainsi, il est tout naturel que tu aies des raisons d’aimer, et même, c’est très bon signe. Mais ce qui doit être le meilleur signe, c’est que ces « raisons » ne te soient pas d’abord données par ta raison, mais plutôt par les raisons de ton coeur. Ainsi, Pascal dit « le coeur a ses raisons que la raison ignore », il s’agit donc bien de « raisons » du coeur. Par exemple, tu vas pouvoir dire, j’aime ce garçon pour sa joie, pour son humour, pour sa tendresse. Ces raisons, ont été les premières causes de ton amour, mais peut-être par le coeur d’abord, parce que sa personne te touchait. Et en y repensant, tu as mis des mots dessus.
      Ce qui est plus difficile, c’est lorsque l’on aime par calcul. Là, il me semble que c’est la raison qui prend le dessus sur le coeur: je l’aime parce que le succès est assuré avec lui. etc

  • Fatma Tall
    4 octobre 2019 à 13 h 47 min

    Merci pour ces articles intéressants.

  • Caoutchou
    24 décembre 2019 à 10 h 49 min

    Merci pour ces articles très intéressants

  • Pr S. Feye
    6 avril 2020 à 15 h 43 min

    Peu de gens, parmi les religieux, et encore moins parmi les scientifiques, n’admettraient le fait que les enseignements religieux sont scientifiquement prouvables. Or seule une vérification de l’hypothèse de la foi convaincrait. Le rejet de la GNOSE au deuxième siècle de notre ère, est à l’origine de cette situation lamentable actuelle. Peut-être ceci pourrait-il donner des pistes :

    https://www.youtube.com/watch?v=kBCDU_PnavQ

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