Il est une histoire des sciences que tout le monde connaît plus ou moins : celle du chat de Schrödinger. Je vais vous la raconter rapidement comme n’importe qui vous la raconterait, sans chercher à l’expliquer.
Erwin Schrödinger, l’un des piliers de la physique quantique, a imaginé une expérience de pensée à base de boite et de chat mort-vivant. Une expérience de pensée, c’est tenter de résoudre un problème en utilisant uniquement son imagination. C’est se poser la question : « que se passerait-il si….. ? ».
Le bon Erwin a donc imaginé l’expérience suivante : il enferme son chat dans une boite close, contenant un dispositif qui tue l’animal dès qu’il détecte la désintégration d’un atome d’un corps radioactif. De l’extérieur, on ne peut pas savoir ce qui se passe dans la boite.
En clair : le chat dans la boite peut vivre ou mourir, sans que l’on sache ce qui se passe depuis l’extérieur.
Schrödinger était-il un psychopathe, pour inventer cette expérience ?
Oh non, Erwin n’était pas dingue. Il a proposé cette expérience pour une bonne raison : il voulait confronter les gens aux paradoxes de la physique quantique.
Du temps d’Erwin Schrödinger, la physique quantique n’était pas encore vraiment acceptée par tous les scientifiques. En particulier, la théorie de la superposition quantique posait carrément problème.
Cette théorie nous explique que dans le monde quantique (c’est-à-dire à l’échelle de l’atome), une particule – prenons un électron – peut être à plusieurs endroits en même temps. Vous devriez vous dire : « What ? Que l’on parle d’un électron ou d’une balle de tennis, comment un objet peut-il être à plusieurs endroits à la fois ?! »
Voila comment c’est possible (spoiler : c’est la faute aux maths)
Lorsqu’on parle des théories quantiques, il n’y a (presque) qu’une chose à garder en tête : la physique quantique est née grâce aux maths et continue à vivre grâce aux maths.
En physique classique, on dispose d’équations mathématiques pour décrire le monde qui nous entoure. On connaît par exemple l’équation « P = mg », pour calculer un poids. En physique quantique aussi, il existe un tas d’équations pour décrire ce qui se passe à l’échelle de l’atome.
Et accrochez-vous (ouais, bon, j’exagère) : l’équation pour connaître la position d’un électron à un instant donné fait rentrer en jeu des probabilités. Autrement dit, un électron a « x% de chance d’être ici, y% d’être là, z% d’être ici ou là ». Mathématiquement, cela se traduit littéralement par : « l’électron est aux trois endroits en même temps« .
Voila pourquoi on parle de superposition quantique.
Wouahou ! Bref, donc le chat de Schrödinger, il meurt à la fin ou pas ?
Vous avez raison, revenons-en au chat. Schrödinger a proposé cette expérience de chat dans une boite pour une raison assez simple : il voulait illustrer les paradoxes de la physique quantique à l’échelle humaine. Au lieu de parler d’un électron et d’un atome (dont tout le monde se fiche et que personne ne comprend), il a pris l’image d’un chat tout mignon.
Dans sa boite, le chat est accompagné d’un horrible mécanisme qui casse une fiole de poison s’il détecte la désintégration d’un atome d’un corps radioactif (voir le dessin plus haut).
Pas la peine de savoir à quoi correspond la désintégration d’un atome, blablabla. Tout ce qu’il faut comprendre, c’est que cet évènement de désintégration est totalement aléatoire. Autrement dit, personne au monde, pas même le scientifique le plus doué, ne serait capable de vous dire à quel moment le mécanisme dans la boite se déclenchera (ou même s’il se déclenchera).
Schrödinger s’imagine donc à côté de cette boite totalement fermée et se dit :
Je n’ai aucun moyen de savoir si le mécanisme s’est déclenché. Si mon chat était un objet quantique, je dirais qu’il est à la fois mort et vivant car selon la théorie de la superposition quantique, c’est tout à fait possible.
La seule manière pour lui de savoir si son chat est mort ou vivant, c’est d’ouvrir la boite et de constater. Lorsqu’Erwin ouvrira la boite, on parlera de décohérence quantique. La situation ambiguë (« mort ou vivant ? ») se résout instantanément car une fois la boite ouverte, le minou n’est plus « ou mort ou vivant », il est clairement soit l’un, soit l’autre.
J’insiste sur la forme : Schrödinger dit que son chat est « mort ou vivant » car il s’est amusé à décrire le monde qui l’entourait avec une théorie propre à la physique quantique (la théorie de la superposition quantique). Or, les théories quantiques ne peuvent pas être utilisées pour décrire le monde à notre échelle. Elles ne fonctionnent qu’à l’échelle de l’atome.
Que faut-il retenir de cette expérience ?
Conclusion n°1 : la physique quantique doit rester quantique
J’aurais l’occasion d’y revenir dans un autre article mais la première conclusion est la suivante : les propriétés de la physique quantique doivent rester dans le monde quantique. Exporter les propriétés quantiques dans notre monde macroscopique conduit à des situations irréalistes, comme un chat mort et vivant en même temps.
À l’échelle de l’atome, le fait qu’un élément soit tout et son contraire est interprétable (voir l’interprétation de Copenhague). À notre échelle humaine, cela n’a aucun sens et aucun intérêt.
Les gourous (ceux des sectes) et les mordus de développement personnel adorent la physique quantique et l’utilisent de plus en plus dans une optique marketing (du gros lol ici par exemple). Ils font dire à la PQ des trucs absurdes du genre « il n’existe pas une réalité mais une superposition de réalités, blabla ». Ces gars là sont des tordus et n’ont rien compris à la PQ.
Conclusion n°2 : le chat n’est pas un objet quantique
À l’échelle de l’atome, les choses se déroulent de manière aléatoire. Un électron est un objet quantique. Un chat n’est pas un objet quantique car il ne dispose d’aucune propriété quantique. En d’autres termes : il ne suit pas le principe de superposition quantique.
Une pièce de monnaie n’est pas non plus un objet quantique : lorsque vous jouez à « pile ou face », la pièce tombe soit sur pile, soit sur face, soit sur la tranche. On ne peut pas dire que la tranche soit une superposition de deux états, c’est un état comme un autre.
Conclusion n°3 : il existe peut-être des univers parallèles
L’interprétation de Copenhague est un courant de pensée qui cherche à donner une interprétation cohérente aux phénomènes quantiques. Par exemple : « À quoi correspond intellectuellement un objet quantique qui est dans deux états à la fois (par exemple une particule qui est à deux endroits différents en même temps) ? ». Avec l’expérience du chat, on vient de voir que donner un sens à ce truc délirant n’est pas du tout facile.
Selon l’interprétation de Copenhague, l’état quantique n’a pas de sens physique. Selon cette interprétation, il est inutile de chercher une signification physique, réelle, palpable, à ce qui n’est et ne doit rester qu’une pure formule mathématique. Autrement dit : la superposition quantique est en quelque sorte un artifice mathématique utile dans les calculs des physiciens quantiques qui ne peut pas être illustré.
Pour une autre interprétation, la Théorie d’Everett, l’état de superposition admet une interprétation physique. Les états superposés (chat mort et chat vivant) existeraient dans une infinité d’univers parallèles. Par exemple : si le chat de Schrödinger était un objet quantique, alors il serait mort dans un univers et vivant dans un autre univers parallèle. Lorsque Schrödinger ouvrirait la boite pour voir comment va son chat, il serait instantanément transporté dans l’un des deux univers créés, en fonction de l’état du chat. Why not ?
Aucune interprétation ne fait aujourd’hui l’unanimité des physiciens.
Pour résumer en 2 mots le Chat de Schrödinger
En physique quantique, c’est-à-dire à l’échelle de l’atome et de l’électron, certaines particules peuvent être dans deux états contraires en même temps. On appelle ça la superposition quantique. D’un point de vue mathématique c’est tout à fait exact : un électron est mathématiquement à plusieurs endroits à la fois, car on utilise des calculs de probabilité pour connaître sa position. Il est « peut-être là, ici ou encore là ». Chaque position étant associée à un coefficient de probabilité.
D’un point de vue physique, il y a deux écoles : d’abord l’école de Copenhague, qui dit que la superposition quantique ne doit pas chercher à être illustrée. Elle réfute l’histoire du chat de Schrödinger qui, selon elle, n’a aucun intérêt car la superposition quantique ne doit pas être interprétée physiquement. Le phénomène doit rester un concept mathématique.
Ensuite, la théorie d’Everett qui nous dit que concrètement, il existe peut-être des univers parallèles pour chaque état superposé.
190 Commentaires
Daniel Diaz
3 octobre 2019 à 20 h 32 minExcellent article.
Je suis un étudiant en physique et je félicite votre capacité pédagogique que pas beaucoup de mes professeurs ont (désolé s’il y a des fautes de rédactions je ne suis pas français)
J’aurais une question par rapport à quand on parle du spectre (ex: de l’hydrogène), javais compris que les « raies » étaient à chaque fois (dans chaque structure, fine hyper-fine, etc), les différents états d’énergie de l’atome. Mais pourquoi on parle de la longueur d’onde émise par l’hydrogène (réussite de la mécanique quantique), est de 21 cm; cette longueur d’onde est la réunion de tous les états possibles où il peut se trouver l’hydrogène? et si oui, pourquoi est-il une réussite vu que on pourrait encore diminuer les possibilités, (enfin je la trouve assez grande, je pense que je n’ai rien compris le rapport de la mécanique quantique au « spectre démission »)
david
3 octobre 2019 à 20 h 32 minsuperbe article, et clarté de l’explication
juste une remarque l’abréviation PQ pour je suppose physique quantique n’est pas du meilleur effet, il y a longtemps que ce sigle est associé à Lotus papier présenté en rouleau prédécoupé
Patrick
3 octobre 2019 à 20 h 32 minBonjour,
Bel article. Les points de vue divergent sur la PQ. A ce titre je vous communique un lien (que vous avez peut être)certainement déjà lu : – http://hitek.fr/actualite/scientifiques-affirment-univers-paralleles-existent_4144 .
Alors je suis peut être hors sujet mais cela me rappelle le projet Montauk et/ou les paroles D’Hermès : « ce qui est ici bas est comme ce qui est en haut » (dogme universel des analogies).
Cordialement
Joel Ury
3 octobre 2019 à 22 h 19 minCe qui est le plus troublant, tout de même, est que ces états quantiques, avec leur calculs appropriés, sont la réalité qui nous compose!
Une particules ne peut pas être, logiquement et selon toute probabilité, observée ou connaitre sa place exacte…Bien, mais ces mêmes particules constituent pour le plus grand nombre des atomes, puis ceux-ci des molécules et celles-ci des cellules et donc notre monde macroscopique!
Puisque nous sommes dans les hypothèses, ne pourrions nous pas penser logiquement que notre monde visible est constitué d’un dénominateur commun insituable, presque inexistant?
Lorsque l’on achète une maison nous contrôlons les fondations, ce sur quoi elle est posée. Mais là, sur quoi notre monde est t’il posé? Le pondérable existe t’il vraiment?
Et même si nous nous plaisons à ne pas vouloir faire de mélange des genres en dissociant dogmatiquement la physique du monde macroscopique de celle de la mécanique quantique, nous ne pouvons pas négliger le fait que l’une se repose sur l’autre?
A l’échelle du quark, notre monde n’est qu’une constellation d’éléments improbables, indéfinissable et que nous ne pouvons percevoir avec nos sens. C’est d’ailleurs eux qui sont en cause. Car au-delà de l’observation que nous faisons du monde et donc des sciences, l’existence est fatalement tout autre chose…Seule l’idée que nous avons de la vie est une réalité pour nous, mais ce n’est pas la seule.
Kler
3 octobre 2019 à 22 h 19 minFichtre ! Enfin je commence à concevoir ce qu’est la physique quantique. Avant je pensais pouvoir « modéliser » cela au niveau physique, mais comme vous l’expliquez si bien, c’était une erreur car « la quantique n’est qu’un concept et ne doit pas être transposée dans l’univers physique ». En somme, le monde de la PQ échappe à toutes nos tentatives de le délimiter dans une zone précise de l’espace. Un peu comme si l’univers était une flaque d’eau. Et si j’y jette un caillou, les ondes sur la surface sont autant de possibilités de position des éléments de cet univers. Et donc, ce n’est qu’en arrivant sur la berge que je peux déterminer où se situent ces éléments. Ai-je bien compris ?
Leclerc Flavie
3 octobre 2019 à 22 h 19 minBonjour Mr Paton, j’ai découvert votre article grâce à un manga nommé : « Pétales de Réincarnation » de Mikihisa Konishi. Dans ce manga (ne vous inquiétez pas, je ne vais pas expliquer pendant des heures ce que ça raconte) en gros, des personnages grâce à une lame « magique » ils peuvent refaire apparaître en eu un talent, un don, d’une personne célèbre mais ils ne peuvent pas choisir bien-sûr, ils peuvent très bien avoir le talent de Hitler comme celui de Picasso, la seule condition il faut juste qu’ils fassent parti de leur descendance. Et dans ce manga ( tome 3) il y a un personnage qui possède le « choix de Schrödinger » et je m’y suis intéressée. Et pris par mes recherches, je suis tombé sur votre article, et je suis impressionnée !! Je crois bien que c’est la première fois que je comprends aussi facilement sans trop essayer de réfléchir, et j’aime beaucoup votre façon d’expliquer ! Vous êtes un homme incroyable 🙂
Seule petite question, l’utilisation du « chat », alors qu’il pouvait utiliser un autre être vivant, c’est juste pour attirer l’attention, non ? ( pour moi ce n’est qu’une hypothèse ^^’ parce que je me disais qu’un chat c’est plus intéressant qu’une simple grenouille ou souris [ même si il les utilise pas vraiment )
Stéphane Paton
4 octobre 2019 à 22 h 35 minBonjour Flavie,
Pourquoi un chat : je crois que personne ne sait vraiment. Pour info, Einstein avait imaginé la même expérience que Schrödinger mais avec un baril de poudre. Clairement moins bien pensé sur le plan marketing… il faut avouer que ça n’a pas beaucoup marqué les esprits.
Des historiens et des chercheurs (comme Etienne Klein) se posent la même question que vous. L’une des réponses pourrait être la référence au chat d’Alice au pays des merveilles, mais on ne saura jamais vraiment.
Merci pour vos encouragements qui m’ont fait très plaisir ! Bonnes fêtes de Noël.
JC Atienzar
3 octobre 2019 à 22 h 19 minmerci Stephane pour cette porte ouverte sur nos ignorances…
tes réponses heureusement s ‘adressent a un large public…
la boite de Pandore que tu laisses ouverte pour nous est un véritable trésor…
Encore merci…JC
Turs
3 octobre 2019 à 22 h 19 minMerci beaucoup, ça m’a aidé à reformuler ce que je pensais et pense toujours : ne pas appliquer à notre vision des choses des conventions ou procédés qui ont leur utilité, mais dans d’autres environnements. Juste pour sourire : si on parlait d’un suspect dans une affaire criminelle, pourrait-on dire que c’est le suspect de Schrödinger sachant qu’il est à la fois (présumé) coupable puisque mis en examen et (présumé) innocent tant qu’il n’a pas été jugé ? Finalement j’aime encore assez le « peut-être » ….
Chloé
3 octobre 2019 à 22 h 19 minTout d’abord, c’est tellement bien expliqué, bravo.
Ensuite, tu dis que la physique quantique est et dois rester quantique (bah voui c’est logique non?)sauf que la physique quantique c’est que, en gros, c’est tout petit, et que l’humain ou le chat ne sont pas quantique. Mais si on « zoom » jusqu’à obtenir une vision quantique (je sais pas si c’est possible pour le moment mais on fait comme si), alors l’humain où le chat est quantique, non ? Ou au moins la partie qu’on regarde ? Donc si cette partie du chat (on va rester sur le chat parce que j’en ai marre de mettre l’humain ou le chat 😅) peu être éventuellement dans deux ou plus univers parallèles alors si TOUTES les parties du chat sont dans plusieurs univers le chat est tout entier dans plusieurs univers, non ? Ou peu être que je n’ai rien compris, je ne sais pas !? Bon ben voilà c’est tout !
Daniel Carron
3 octobre 2019 à 22 h 19 minJ’y comprends que dalle à ta théorie, mais ta prose me plait !
Zefa
4 octobre 2019 à 0 h 51 minMerci Stéphane,
Superbe article !
J’espère que tu continueras cette série sur la physique quantique, jusqu’à aboutir aux grandes questions actuelles.
L’ordinateur quantique, la cryptographie quantique ou bien la téléportation quantique.
Antoll MA
4 octobre 2019 à 1 h 03 minJ’ai lu le livre « La Physique Quantique ». Cela m’à rappelé mes cours de faculté et je me suis rafraîchi la mémoire. J’ai toujours été perplexe avec la Physique Quantique qui pour moi n’est rien d’autre qu’un jeu de probabilié pour grands mathématiciens. Le problème pour trouver 5 boules du loto sur 49 est exactement le même que pour trouver 5 électrons à un endroit dans un atome de Bore. Qu’en serait il si le boulier se trouvait dans de l’eau? ou dans du sable? N’est ce pas nous qui sommes emourbés dans la matière? La vraie science n’est peut être pas de ce monde? ni ans le monde Quantique?
Comme je vois que je m’y suis pris à trois fois pour écrire ce message le monde quantique semblerait bien maladroit lui aussi pour ne pas pourvoir se comporter d’une manière déterministe, saus si on lui ajoute un capuchon déterministe sur la marmite. Mais ou est le cuisinier? et à quoi sert il? et pour Qui? et pour Quoi?
nico
4 octobre 2019 à 1 h 04 minSi je ne me trompe pas, c’est pas la fin de l’histoire.
Les équations sont probablistes, mais pas parce que « la particule a une certaine probabilité de se trouver en x » (représentation corpusculaire incorrecte), mais parce que « la particule quantique EST tout l’objet mathématique décrit par une densité de probabilité ».
La nature probabiliste de l’équation fait partie de la nature de la matière.
Ainsi, par exemple, l’expérience des fentes de Young ne marche pas si on se dit « la particule se trouve soit en [x1,x2] avec la proba P1, soit en [x2,x3] avec la proba P2, … », car dans ce cas, on ne peut pas expliquer les phénomènes de superposition destructive ou constructive.
En effet, prenons la représentation corpusculaire où simplement « je ne sais pas où la particule est ». Dans ce cas, la particule passant dans la fente de gauche ne devrait pas connaitre l’existence de la fente de droite et donc il n’y a pas de raisons d’avoir les superpositions.
En réalité, la présence de la fente de droite influence le résultat parce que avant décohérence quantique, la particule est un objet décrit par une équation probabiliste où elle est passée avec une certaine probabilité à gauche et une certaine probabilité à droite (la particule a donc connaissance des deux fentes).
Matouche
4 octobre 2019 à 1 h 04 minMerci pour cet article très clair ! La Physique quantique me semble déjà un peu moins obscure.
Un article sur le qubit m’intéressera aussi grandement (et je pense que je ne serai pas le seul).
Lola
4 octobre 2019 à 1 h 04 minBonjour Stephane,
Je suis tombée sur ton article en lisant Stiegler qui cite Schrödinger, càd en venant de loin.ton article est très clair, mais j’ai aussi été passionnée par les commentaires qu’il a suscités: qui à la fois légitiment superbement la vulgarisation et donnent une belle image de l’humanité vivante
stef
4 octobre 2019 à 1 h 04 minthéorie totalement loufoque car un ensemble de probabilités ne signifie pas que l’on est à 2 endroits en même temps, on pourrait très bien mette un humain à la place du chat, et s’il est en vie au moment ou l’on ouvre la boîte il n’est pas subitement vivant, il a toujours été vivant et toujours eu conscience d’avoir été vivant. Bref je ne comprends absolument pas le but de cette théorie et ce n’est absolument pas la mesure qui fait passer l’objet d’un état à l’autre. gros ramassis de conneries. heureusement je suis pratiquement tout le temps en phase avec steven hawking et je me félicite qu’il existe également des scientifiques qui font preuve de rationalité et pas seulement des auteurs de science-fiction à 2 balles.
Stéphane Paton
4 octobre 2019 à 4 h 52 minAie aie aie, vous n’avez rien compris à l’article… Relisez-le calmement, cela vous permettra de mieux comprendre Hawking :))
Thierry
4 octobre 2019 à 1 h 04 minBonjour Stéphane,
Merci pour cette petite anecdote quantique!
J’ai lu, relu, rerelu, .. et davantage encore ton récit du déroulement de l’expéience du Chat de Schrödinger.
J’ai compris, je crois, partiellement l’idée de cette expérience.
Cela sous-entend que la boîte est hérmétique et opaque. Qu’en advient-il si cette boîte était transparente? Considère t-on que c’est comme il n’y avait pas de boîte et que l’expérience deviendrait caduque?
Dans le cas de la boîte totalement noire, sans possibilité d’y voir à l’intérieur, constitue le paramètre essentiel de cette expérience semble t-il.
J’ai compris récemment que dans le monde macroscopique une particule est considérée comme une onde ce qui explique qu’elle peut se trouver partout en même temps!
Qu’en penses-tu?
Par ailleurs, je pense que la couleur du chat est indifférente: tigré, noir ou angora c’est la même histoire?
mdr
Bien cordialement,
Thierry 😉
Thierry
4 octobre 2019 à 22 h 11 minErratum:
« … dans le monde MICROscopique une particule est considérée comme une onde ce qui explique qu’elle peut se trouver partout en même temps!
Juliette
4 octobre 2019 à 1 h 04 minVotre article est excellent. Je vous recommande fortement le film COHÉRENCE, qui est basé sur cette expérience. IL EST GÉNIAL !!! A voir absolument pour tous les passionnés de physique quantique (ou pas)
Nora
4 octobre 2019 à 1 h 04 minSi j’ai bien compris pour encore simplifier il suffirait de dire que la boîte représente notre incapacité à voir (ou à prévoir ?!) quand et si le phénomène se déroulera ?
Jean
4 octobre 2019 à 1 h 04 minMasturbation cérébrale !!!
Stéphane Paton
4 octobre 2019 à 4 h 52 minQuand on ne comprend pas de quoi il s’agit, ça doit en avoir l’air effectivement 😂